Automobile – Les soucis peuvent arriver à n’importe quel grand groupe, peu importe son activité ou son origine. Toyota ne vous dira pas le contraire. Surtout depuis le scandale qui le frappe depuis une grosse semaine, obligeant le constructeur japonais à rappeler des dizaines de milliers de véhicules, les pédales d’accélérateur s’activant d’elles-mêmes, problème ayant déjà causé la mort de plusieurs personnes aux USA. Pour la Corée du Sud, il est hors de question de tomber dans un tel scandale international. Hyundai Kia Automotive Group l’a bien compris. Les deux constructeurs leaders sur le marché coréen avec plus de 80% de parts de marché ont annoncé rapidement le lancement d’un contrôle qualité renforcé et poussé sur les pièces fournies par les équipementiers automobiles. Un suivi de l’affaire concernant Toyota a été expressément demandé par le président du groupe coréen, Chung Mong-Koo. Les plus de 500 fournisseurs de Hyundai et Kia seront analysés et contrôlés au niveau de la qualité. « Un contrôle particulier sera mis en place pour les fournisseurs étrangers », annonce même le groupe. Dès cette semaine, les employés dans les usines locales et délocalisées seront formés aux processus de contrôle. Tout ce qui concerne le système de vitesse et de freinage, et en particulier les pédales qui sont au centre de la polémique touchant Toyota Motor Corp., devraient être l’un des principaux sujets de contrôle. Le contrôle sera effectué en trois parties avec tout d’abord un contrôle chez le fabricant de pièces, puis un second contrôle chez le constructeur automobile qui sera réalisé par le département achat et le centre de recherche et développement, et enfin un troisième contrôle chez Hyundai Mobis Co. qui a pour rôle d’assembler les pièces sur les véhicules Kia et Hyundai. Chez GM Daewoo et Renault Samsung Motors, aucun programme spécifique de contrôle n’a pour l’instant été envisagé.
Arosmik, le 05 février 2010 en Corée du Sud