Politique – Les nouvelles technologies ne sont pas destinées qu’aux jeunes Coréens. Le Grand National Party (GNP), parti au pouvoir, a décidé de mettre à contribution tous les membres et employés du parti en leur offrant des smart-phones et en les incitant à se connecter aux nouveaux types de réseaux sociaux sur la toile tel Twitter. Le GDP aurait tort de se priver de tels outils de communications alors que la campagne électorale pour les élections locales arrive à grand pas (juin 2010). Pour le porte-parole du GDP, le parti doit devenir SMART, comme smart-phone, certes, mais également comme Symphonie, Messenger, Actif, Rénové et Ensemble (together). Les membres de l’assemblée national et les candidats aux élections seront obligés (oui, obligés) de se servir de manière active des SMS et des 140 mots leur servant à tweeter sur la toile. Le parti devrait lancer à ce titre très prochainement une page de leur site Internet pour les versions mobiles. Une académie SMART sera également créée pour former les politiciens à utiliser ces « nouveaux » systèmes de communication. Le parti démocratique (DP) se joint également à la fête, le leader du DP clamant qu’il représentera désormais un parti de réseau, qui communique activement avec le public. Deux à trois internautes, sélectionnés par un système de vote sur le net, devraient même représenter le parti pour les zones métropolitaines. Certains ont pris de l’avance comme Roh Hoe-chan, qui vise le siège de maire de Séoul et qui compte plus de 24 000 suiveurs sur Twitter. L’agence nationale de police s’inquiète déjà des cyber-débordements que cela risque de provoquer et promet de garder un œil attentif sur les candidats utilisant ces réseaux. Alors que la loi oblige les candidats à ne rien communiquer 180 jours avant la date des élections, il ne fait aucun doute que la police sera sur les dents très rapidement, le contrôle des tweets étant extrêmement compliqué à mettre en place…
Arosmik, le 09 février 2010 en Corée du Sud