La RFID entre dans la pharmaceutique en Corée
01 avrilTechnologie – Le gouvernement commence à agir sur le secteur de la logistique et en particulier de la technologie RFID (identification par radiofréquence). Les ministères de l’économie et du savoir ainsi que de la santé, en coopération avec l’administration coréenne pour la nourriture et la pharmaceutique, veulent harmoniser rapidement l’utilisation des tags RFID et les lecteurs de tags dans le secteur de la pharmaceutique afin de faciliter le processus de la vente des médicaments en Corée du Sud, de sa production au consommateur. D’ici 2015, le gouvernement souhaite voir 50% des médicaments en vente sur le marché sud-coréen tagués afin de faciliter la distribution et le suivi à la trace. Ces tags RFID permettraient par exemple de connaître électroniquement la date de péremption des médicaments, information relayée automatiquement par les capteurs qui permettraient de croiser les données et surveiller les ventes de manière beaucoup plus précise. Les données sur les médicaments pourraient également être transmises plus facilement, comme des envois de messages sur les téléphones portables des consommateurs. Le vice-ministre de l’économie veut aller dans le sens du gouvernement dont le souhait de développer la convergence des réseaux et des informations est de plus en plus important : « ce plan RFID fait partie des efforts faits pour tisser un réseau de convergence industriel en utilisant les technologies de l’information pour créer une nouvelle valeur et une meilleure santé ». La fusion entre la pharmaceutique et la RFID sera une première dans le monde et celle-ci devrait permettre de développer la transparence et l’efficacité des secteurs du soin et de la pharmaceutique. Les consommateurs pourront également contrôler plus facilement les contenus et les effets d’un médicament et permettront aux autorités sanitaires (cliniques et hôpitaux) d’être payées plus rapidement par les assurances maladies des patients. En Corée, les citoyens payent qu’une partie des soins médicaux dans les hôpitaux, l’autre partie étant prise en charge par l’Etat. De la même manière, les médicaments obsolètes pourront être retournés beaucoup plus rapidement. Selon les spécialistes du secteur, la RFID devrait réduire annuellement les coûts en distribution et en inventaire de l’ordre de 1.84 trillions de wons (1.63 millions de dollars). Pas négligeable. Et pour le gouvernement, une opportunité de voir les industries pharmaceutiques investir dans de nouvelles productions. Le montant de 910 milliards de wons alors disponibles est même mentionné. Le ministère de l’économie se chargera de supporter certains coûts pour mettre en place le système de RFID afin que les entreprises du privé ne soient pas trop effrayées. La ville de Séoul investira par exemple 480 milliards de wons d’ici 2012 pour aider la recherche et le développement dans le domaine de la RFID. De nouvelles mesures gouvernementales seront mises en place pour booster la convergence dans ce secteur. La RFID est le futur du code-barres et qui de mieux que la Corée du Sud, pays des nouvelles technologies et de l’IT, pouvait mettre en place un tel système. La réactivité de ce pays et de ses acteurs pourrait bien pousser rapidement l’utilisation de la RFID et activer une nouvelle tendance industrielle aux répercutions plus qu’importantes sur l’économie…
Arosmik, le 1er avril 2010 en Corée du Sud
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