Les diplômés avec mention viennent du « SKY »
01 avrilÉducation – Si vous êtes étudiant et que vous vous intéressez de près à la Corée du Sud, vous ne pouvez pas savoir ce que signifie le mot « SKY » dans le monde universitaire ! C’est tout simplement le mot qui symbolise les trois plus grandes universités du pays : Seoul national university (SNU), Korea university et Yonsei university. Et le souci avec ces universités et les autres universités coréennes, c’est que le nombre de diplômés avec mention ne cesse d’augmenter. Une volonté des recteurs de favoriser l’embauche des jeunes diplômés une fois sortie de leur université ? Fort probablement. La tendance est-elle qu’une fois que vous êtes admis dans une université, vous avez de grande chance d’en sortir diplômé avec une mention. D’après le ministère de l’éducation, des sciences et de la technologie, 36% des diplômés ont reçu une mention A-level GPA (grade point average) et 56% une mention B-level GPA pour seulement 0.1% des étudiants qui ont été recalés. 292 000 étudiants ont obtenu un bachelors’ degree l’année dernière (équivalent de la Licence 3 en France sous la réforme LMD). Concernant les universitaires, 40% d’entre eux ont reçu une mention A-level GPA pour 36% sur le B-level GPA. Tous ces chiffres ont été postés après enquête auprès de 190 universités proposant des cursus de 4 ans à travers la péninsule. Cette tendance touche donc également le « SKY ». Les notes moyennes des étudiants sortant de la Seoul National University étaient par exemple à 78 sur 100. Pas pire pour Yonsei avec 76 sur 100 et Korea University avec 79 sur 100. D’après les statistiques, 50% des diplômés de la plus prestigieuse université (SNU) ont reçu un A-level GPA contre 42% pour Yonsei et 40% pour la Korea University. En termes de départements, ce sont les étudiants venant de spécialités liées à l’éducation qui ont les meilleures notes avec 55% d’entre eux, suivi du médical (39%), les arts (38%), les études sociales (37%) et les sciences naturelles (34%). Les experts s’inquiètent de cette nouvelle tendance d’ « inflation des mentions ». Cela risque de réduire le véritable niveau des universités du pays. Cela reflète en même temps la carrière de CEO d’entreprises des recteurs d’université du pays qui souhaitent avant tout faire plaisir à leurs étudiants.
Arosmik, le 1er avril 2010 en Corée du Sud
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