La Corée, deuxième pays à lancer le système maglev
04 maiTransport – Le train à sustentation magnétique sans pilote, plus communément appelé système maglev (pour Magnetiv Levitation), sera opéré à partir de 2013 à l’aéroport international d’Incheon d’ici 2013, faisant de la Corée du Sud le deuxième pays à commercialiser un tel moyen de transport après le Japon. Considérée comme la nouvelle génération de système de transportation, cette technologie développée depuis 2006 par le gouvernement coréen aura demandé 400 millions de dollars d’investissements pour une mise en place en 2012. Le Japon et l’Allemagne ont beaucoup misé sur les recherches en sustentation magnétique comme nouvelle alternative aux moyens de transports actuels. Le ministre de la construction, du transport et des affaires maritimes a annoncé la fin des travaux sur les 6.1 kilomètres de voies d’ici 2012. Ces voies ferrées relieront l’aéroport international avec des trains sans pilotes pouvant atteindre les 110 kilomètres par heure. A l’occasion de l’annonce, le ministère en a profité pour dévoiler un premier prototype. La Corée du Sud peut en être fière : toutes les technologies ont été développées par des entités locales, comme le géant Rotem (Hyundai) et l’institut coréen des machines et des matériels. Leur coopération est la clé de ce projet qui verra le jour très prochainement. Cette technologie pourra en effrayer certains. Les trains seront en effet au-dessus des rails, propulsés par un moteur linéaire qui utilise les forces répulsives et attractives du magnétisme. Le fait qu’aucun contact ne se fasse entre le train et les rails offre divers avantages : pas de bruits, peu de consommation d’énergie, très grande vitesse. Cette technologie était déjà développée au début des années 80, mais les projets ont rapidement été stoppés pour cause de difficultés de financements. Si les premiers essais se passent bien en 2013 à Incheon, le ministère espère vendre ce système maglev aux municipalités afin de gérer au mieux les déplacements massifs de population. Le gouvernement en profitera également pour réduire au minimum les coûts de construction (autour de 40 milliards de wons par kilomètre). A ce prix, le train sera économiquement viable et pourra alors faire l’objet de nouvelles exportations de technologies.
Arosmik, le 4 mai 2010 en Corée du Sud
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