Le Twitter politique illégal en Corée
12 juilletInternet/Politique – Twitter a fait le buzz pendant tout le mois de mai, période de campagne électorale en Corée du Sud. Les politiciens se mettaient au micro-blogging sur cette plateforme et en profitait pour réunir leurs électeurs à coup de tweets. C’est d’ailleurs à partir de cette période que de nombreux hommes et femmes politiques se sont mis sur Twitter. Mais aujourd’hui, Twitter fait le buzz non pas pour son succès dans le monde de la politique, mais tout simplement parce qu’il semblerait que son utilisation pour faire campagne soit en fin de compte totalement inégale. Les condamnations tombent au fil des jours sur les candidats qui ont choisi Twitter alors qu’il était interdit de l’utiliser 180 jours avant le vote, comme cela était indiqué par la Commission Nationale des Élections. Un homme de 52 ans a par exemple été condamné à une amende de 1.2 million de wons (1 000 dollars) par la court de Busan. Non pas qu’il faisait campagne pour lui-même ! Il aurait tout simplement suivi un candidat sur Twitter et choisi de le supporter en lançant des tweets. Pour la court, tout le monde savait très bien qu’il ne fallait pas utiliser ce service pour supporter tel ou tel candidat. « Étant donné la nature de l’outil Internet, caractérisée par son ouverture et la diffusion en masse, les messages de cette personne pouvaient déséquilibrer l’enjeu des élections », a tenu à précisé la court de Busan. Le condamné aurait envoyé 16 tweets de 140 caractères entre mars et début juin. Dans le même style, un homme a reçu une amende de 800 000 wons après avoir posté une vidéo en faveur d’un candidat qui faisait campagne pour le poste de Maire de Busan. Le débat ne cesse de grimper concernant l’utilisation de Twitter. Pour les politiciens et les blogueurs, ce réseau social n’est en rien un outil de promotion alors que pour la commission nationale des élections, Twitter joue le même rôle qu’un site Internet ou qu’un email.
Arosmik, le 12 juillet 2010 en Corée du Sud
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