Les PME sud-coréennes veulent des étrangers

30 juillet

Emploi – Bonne nouvelle pour tous les étrangers qui débarquent en Corée du Sud sans un sou à la recherche d’un emploi désespérément. Le gouvernement souhaite revoir les règles de quotas actuellement imposés aux petites et moyennes entreprises en termes de main d’œuvre étrangère, celles-ci ayant de plus en plus de mal à embaucher des personnes en local. Un discours à l’opposé de ce qui a été mis en place l’an dernier par la même administration. En effet, souvenez-vous du discours de 2009 : réduction des visas pour les travailleurs étrangers afin de favoriser l’emploi des Coréens au chômage. De 100 000 visas H-2 et E-9 disponibles, la Corée du Sud n’accordait l’an dernier que 34 000 permis de résider pour une période fixe. Le discours du président Lee Myung-Bak paraît donc un peu surprenant, aujourd’hui encore, alors qu’il souhaite avant tout favoriser l’emploi des plus jeunes. Le bureau des statistiques vient d’ailleurs de dévoiler une enquête réalisée en mai : le taux d’emploi chez les jeunes actifs (15 à 29 ans) est en chute libre alors que l’emploi des séniors (55 à 79 ans) augmente. Constat inquiétant. Les PME n’ont de cesse de se plaindre de ne pas trouver une main d’œuvre fiable en Corée du Sud, les Coréens préférant des postes bien rémunérés au cœur de Séoul. Du coup, les petits entrepreneurs n’hésitent plus à embaucher des étrangers, même s’ils sont sur le territoire illégalement. Lors d’un rendez-vous sur la coordination politique au palais présidentiel, Lee Myung-Bak a mis en alerte les membres du gouvernement sur cette question : « la première chose est d’augmenter les quotas afin d’autoriser plus de travailleurs étrangers à venir dans la péninsule ». La priorité n’est plus donnée aux chaebols qui savent naviguer aisément en période de crise ou de calme total. Désormais, les PME/PMI vont pouvoir compter sur un support important du gouvernement. De nombreuses mesures risquent de voir le jour d’ici la fin de l’année afin de dynamiser l’activité des plus petits et éviter aux grands de manger tout ce qui les entoure. Les autorités vont se pencher sur les transactions entre les conglomérats et les PME afin de rééquilibrer la balance entre les deux. Avec cette nouvelle, les étrangers risquent de se diriger rapidement vers les organisations gouvernementales pour régulariser leur papier. Pour les autres déjà régularisés, il ne leur suffit plus que d’aller frapper à la porte des PME coréennes.
Arosmik, le 30 ju
illet 2010 en Corée du Sud

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1 avis

  1. hehe cest bon a savir sa :)
    merci piur cette article!!
    mm si il est vieux maintenant ^^

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