Quoi de neuf en Corée du Sud ? (1/3)
24 marsSanté – La Corée du Sud possède aujourd’hui six médicaments utilisés en cas d’impuissance sexuelle chez l’homme, trois étrangers (Viagra de Pfizer, Cialis de Lilly, Levitra de Baer) et trois locaux (Zydena de Dong-A, Yaila de Chong Kun Dang, Mvix de SK Chemicals), un marché représentant plus de 100 milliards de wons par an dont la concurrence devrait s’accroître avec la volonté de deux nouvelles sociétés locales de s’investir dans l’impuissance (Joongwea et Dongkook), laissant perplexe les autorités dont l’utilité de 8 marques de médicaments de ce type pour une population de 50 millions d’habitants semble démesurée.
Natalité – Personne ne se plaindra de ce que (re)connaît la Corée du Sud à l’heure actuelle, à savoir un rebond important de son taux de natalité en ce début d’année avec 47 500 naissances sur le mois de janvier, une augmentation de 10.7% et un chiffre jamais atteint sur les 9 dernières années où 48 474 bébés étaient nés en janvier 2002, une natalité en hausse expliquée d’une part par le fait que les enfants des papyboomers (ils portent bien leur nom) arrivent à un âge de se marier (souvent synonyme de maternité) et d’autre part parce que le dynamisme économique de ces derniers mois à fortement poussée à la hausse le sentiment général de la population, les aides gouvernementales étant également un facteur favorable à ce bon résultat de début d’année.
Monde – La première dame de Corée du Sud, Kim Yoon-Ok, a décidé de se joindre au projet de faire de l’île de Jeju l’une des sept nouvelles merveilles du monde, l’île volcanique faisant partie des 28 nominés au concours organisé par une organisation non-profitable suisse et devant faire face à des monstres de la nature que sont le Grand Canyon, le Kilimanjaro ou encore les îles Galapagos, la mission de la première dame étant avant tout de promouvoir l’île et sa participation au concours.
Éducation – Un document officiel a été publié le 18 mars dernier et est actuellement distribué dans toutes les écoles du pays afin de faire connaître la nouvelle réglementation sur les moyens de punir les élèves, « toute punition réalisée avec un objet tierce afin de battre un élève étant prohibé laissant la place aux professeurs de décider eux-mêmes de rétablir l’ordre dans leur classe », un texte refusé par les bureaux d’éducation de Séoul, Gyeonggi, Gangwon et de la province Nord de Jeolla qui selon eux va à l’encontre des droits des enfants.
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