Quoi de neuf en Corée du Sud ? (2/3)
18 marsScience – L’histoire des relations nippo-coréennes est très particulière, les deux pays se haïssant littéralement mais devant se tenir la main dans leurs relations économiques, Dokdo (deux ilots en Mer de l’Est dont la propriété reste indéterminée) restant aujourd’hui l’un des grands conflits entre les deux pays, deux ilots qui malheureusement se sont un peu éloignés de la péninsule coréenne suite au tremblement de terre, de l’ordre de 5 centimètres selon les données satellitaires, mais pas de quoi effrayer les grands défendeurs de la cause « dokdoienne », le Japon ayant connu un coulissement également vers l’Est de l’ordre de 2.4 mètres, s’éloignant d’avantage des ilots.
Corée du Nord – L’agence d’information officielle de Corée du Nord (KCNA) a annoncé hier, citant la Commission de défense nationale, que le ministre nord-coréen en charge de la sécurité du peuple, Ju Sang-Song, avait été renvoyé du gouvernement pour « cause de maladie », un phénomène rare tant le gouvernement de Pyongyang est habitué à conserver ses ministres jusqu’à leur mort, les raisons données par les autorités ne convainquant pas les experts de la Corée du Nord qui voient plutôt un rajeunissement du gouvernement avec la montée en puissance du fils Kim Jong-Un, ou des résultats peu satisfaisant provoquant un isolement de Ju Sang-Song au sein du gouvernement.
Sécurité – Afin de se préparer à toute éventualité, Kim Chang-Kyung, vice-ministre de l’éducation, de la science et de la technologie, a annoncé hier lors d’une réunion à l’Assemblée nationale que la Corée du Sud augmenterait les normes de sécurité de ses prochains réacteurs nucléaires à une résistance d’un tremblement de terre de niveau 7 sur l’échelle de Richter, les 21 réacteurs de la péninsule sud-coréenne pouvant résister à une puissance de 6.5 à l’heure actuelle, la Corée prévoyant d’opérer 35 réacteurs d’ici quelques années.
Éducation – D’après le bureau de l’éducation de la métropole de Séoul (SMOE) qui a enquêté auprès de 1 427 familles, les foyers auraient en moyenne dépensé 290 000 wons (250 dollars) dans les cours privés pour leurs enfants en âge préscolaire en 2010 à Séoul, l’enquête ne prenant pas en compte les dépenses pour les cours de Taekwondo, de piano ou d’art, ce qui pourrait pousser ce montant à un niveau bien plus élevé.
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