Quoi de neuf en Corée du Sud ? (2/3)
08 aoûtIndustrie – Si les quartiers d’Apgujeong et de Sinsa-dong, au Sud de Séoul, sont les centres de la chirurgie esthétique depuis des années, les médecins exerçant d’autres disciplines ont décidé de se joindre à la tendance en venant s’installer dans la zone. Face à un chirurgien plastique qui vous fera des implants mammaires, vous pouvez maintenant avoir accès à une augmentation naturelle de la poitrine par l’acupuncture. Sur les 26 000 cliniques médicales recensées dans le pays, 4 400 seraient dirigées par des chirurgiens plastiques, mais les experts estiment qu’ils sont deux fois plus si l’on considère toutes les cliniques offrant d’autres services de chirurgie esthétique et de traitement. Avec de plus en plus d’étrangers venant en Corée pour une petite « opération rajeunissement » (Chinois, Français, Japonais, Russe, Australien, Mongoles, etc.), les cliniques offrent à ces clients des offres pour le reste de leur famille.
Finance – La crise qui frappe les marchés financiers a poussé les membres du gouvernement à réagir. Les vice-ministres des quatre principaux départements liés à l’économie, à savoir le ministère de la stratégie et de la finance, la commission des services financiers, le service de surveillance financier et la Banque de Corée, se sont retrouvés afin de trouver localement des solutions au problème de la crise financière qui touche depuis quelques jours les marchés internationaux. Yim Jong-Ryong, le vice-ministre des finances, a ainsi montré un regard plutôt optimiste avouant ne pas craindre la possibilité d’une deuxième crise, insistant sur le fait que la Corée (tant le public que le privé) saurait faire face à une telle situation.
Éducation – La Seoul National University, plus prestigieuse école du pays, recevra en septembre pour la première fois de son histoire un enseignant étranger dans son département de langue et littérature coréenne en la personne de Marc Duval, un Français de 36 ans. Actuellement professeur de linguistique à l’Université de Zurich, ce docteur sorti tout droit de la Sorbonne a fait ses premières classes en 1998 en enseignant le français à l’académie militaire coréenne, date à laquelle il s’est plongé dans la langue coréenne. Capable de donner des conférences et écrire des thèses en coréens, celui qui se dénomme Ma Hoo-Jok en coréen cherchera lors de ses cours à comparer les langues européennes et le coréen en insistant sur les caractéristiques de la langue coréenne.
Technologie – Les ventes de smartphones continuent à gonfler partout autour du globe mais en Corée du Sud, cela fait rugir les pompiers. Quel rapport ? Les smartphones coréens ont une touche d’appel des urgences sur l’écran d’accueil et de nombreux appels vers le 119 sont effectués accidentellement. Les services des urgences de Busan, seconde ville du pays, ont reçu 600 000 appels d’urgence entre janvier et juillet dont 300 000 par erreur. Une enquête révèle que les appels par erreur sont effectués en général dans la poche des propriétaires de smartphones.
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