Quoi de neuf en Corée du Sud ? (3/3)
19 aoûtTechnologies – Le Speed Dating par tablette, la Corée du Sud l’a fait. Le 8 août dernier, aux alentours de 23h, dans un bar du quartier universitaire de Sinchon, des poignées de clients, principalement des étudiants, étaient assis derrière des tables, une tablette digitale à la main prêtée par l’établissement, sans dire un mot. Sur les écrans tactiles, chacun commence par noter les autres personnes du bar avant d’engager des discussions par un système de chat. Si ça accroche, les deux personnes peuvent engager une discussion par vidéo avant d’aller plus loin, à savoir s’assoir à une table ensemble. Ça marche car les jeunes font désormais la queue pour entrer dans le bar et chaque weekend, le patron voit une vingtaine de tables de couples se mettre en place.
Mode – La jeune actrice Yu Yeon-Ji (28), qui n’a fait que des apparitions dans des feuilletons télévisées, a été choisie par la chaîne E!TV, une chaîne people de la chaîne SBS, afin de devenir l’une des présentatrices de l’émission « K-Star News ». Elle n’a pas voulu rater ses débuts sur le plateau et a choisi une mini-robe design pour sa première.
Corée du Sud – Quel est le niveau de salaire de la capitale sud-coréenne comparé au niveau de salaire dans les grandes villes du monde ? C’est ce qu’a cherché à savoir UBS dans une enquête baptisée « Prix et Revenus » portant sur 73 villes internationales. Les employés de Zurich, Genève et Copenhague dominent le classement dans lequel Séoul apparaît en 36e position. En comparaison, Zurich promet une moyenne de 98 000 francs par an à un manager quand Séoul se rapproche plutôt des 36 000 francs. Dubai est assez proche de Séoul, mais cinq fois plus élevé une fois les impôts sur le salaire appliqués. En termes de salaires à l’heure, Chicago pointe en tête suivi de Tokyo. Un employé tokyoïte devra travailler 12 minutes pour s’acheter un Big Mac chez McDonald quand il en faudra 25 chez un employé séoulïte. Pour le coût de la vie basée sur 122 produits et services standards, Oslo domine le monde et Tokyo domine l’Asie. Séoul se place en 35e position mondiale derrière Berlin et Milan.
Énergie – La Corée du Sud est dépendante des produits pétroliers du Moyen-Orient à plus de 90%, une première depuis l’an 2000. La KNOC, corporation nationale coréenne des produits pétroliers, a annoncé hier que les importations de pétrole sur le mois de juin venaient à 91.59% des pays arabes (75.92 millions de barils importés en juin). Le taux a atteint 98.8% en 1980 suite à la deuxième crise pétrolière avant de descendre à 50% au milieu des années 80 dans un effort de diversifier les sources avant de remonter à 70-80% dans les années 2000. L’Arabie Saoudite tient la tête avec 32.2% de parts de marché, suivi du Qatar, du Koweït et des Emirats Arabes Unis.
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