Corée du Nord : pas de révolte en vue...

29 septembre

Corée du Nord – « Si la succession n’est pas du goût de tous, elle ne sera pas non plus à l’origine d’une révolte populaire ». C’est un peu en ces mots que Peter Hughes, ancien ambassadeur britannique en Corée du Nord, a décrit la situation politique actuelle dans l’état communiste au Nord de Séoul. De passage à Séoul hier après avoir mis un terme à son contrat de trois ans à Pyongyang,
Hughes a affirmé qu’il était difficile pour une ambassade d’obtenir des informations de la part de la population, mais que les organisations non-gouvernementales et internationales faisaient remonter le sentiment général de la population.
« Le pays ne compte ni groupes intellectuels influents, ni groupement de dissidents, ni société civile, et ne dispose d’aucun moyen de communiquer vers l’étranger… les personnes détenant un téléphone font très attention à ce qu’elles disent car elles savent qu’elles sont écoutées » affirme Hughes. Selon lui, Kim Jong-Un monte en puissance, s’imposant de plus en plus à la place de son père, Kim Jong-Il. Rapidement, lors des toasts diplomatiques, il fallait trinquer à la « santé de Kim Jong-Il et du jeune général Kim Jong-Un ». Lorsqu’il compare la société à Pyongyang entre son arrivée et son départ, Hughes dénote davantage de cosmétiques et de véhicules étrangers, et de plus en plus de couleurs et de styles dans les vêtements. « Mais fondamentalement, il n’y aucun changement d’idéologie et de politique ».

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1 avis

  1. Une chose est sûre, la mondialisation arrivera un jour aux oreilles des nord-coréens, par quelque moyen... par eux-mêmes ou avec de l'aide, c'est certain que la population fera changer les choses un jour

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