Corée du Sud : Kakao Talk déçoit
14 octobreTélécom – Pourquoi Kakao Talk, première application pour smartphone en Corée du Sud, passe-t-elle à la vitesse supérieure en proposant de nouveaux services rapprochant cette plateforme de messagerie instantanée à des plateformes comme Twitter ou Facebook ? Probablement pour ne pas se laisser manger par des applications comme iMessage, un concept prochainement lancé sur les équipements mobile Apple et qui permettra aux utilisateurs de communiquer gratuitement par écrit.
Mais comment de la messagerie instantanée peut-elle devenir comme des plateformes sociales (Facebook) ou d’informations (Twitter) ? Lee Jae-Bum, le président de Kakao Talk, a été clair lors de la conférence de presse organisée mercredi après-midi au Musée aA Design de Séoul : l’application se globalise et joint le online au offline. Avec son option « PlusFriend », Kakao Talk crée une sorte de « J’aime » ou de « Follow » sur son application. Mais malgré un monopole indiscutable en Corée du Sud, Kakao est loin de faire l’unanimité à l’étranger et avec des « PlusFriend » limité à des offres en Corée, le groupe se ferme peut-être une porte là où les grandes firmes internationales pourront éclater. A l’heure actuelle, Kakao Talk compte 12 PlusFriends. Mais quels sont-ils ? Les PlusFriends permettent aux utilisateurs d’ajouter à leur liste de contacts des sociétés, des agences de productions, des groupes de K-Pop, des restaurants… et tout cela dans le but de bénéficier de scoop, d’informations, de réductions. Mais cela est déjà possible sur Facebook en aimant la page ou le groupe d’une société, vous noterez.
Cependant, à la différence de Facebook, Kakao Talk est entièrement mobile et s’appuie d’abord sur du chatting, donc rapidité de lancement de l’application, utilisation plus fréquente que les réseaux sociaux, etc. Au terme de la conférence de presse, beaucoup sont restés sur leur faim et pas sûr que Kakao Talk fasse le poids face à la concurrence internationale. Quelques nouveaux services verront le jour prochainement comme le partage instantané de musique (écoute simultanée), des jeux en ligne, des localisations sur plan avec les membres d’un groupe de chat, etc.
Malgré le lancement de nouvelles langues sur son application (dont le français), les experts espèrent simplement que Kakao Talk ne tombera pas dans les mêmes travers que Cyworld, le premier réseau social en Corée du Sud qui n’aura finalement jamais su s’exporter, aux dépends d’un Facebook qui gagne de plus en plus de parts de marché dans la péninsule…
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