Réseau sud-coréen dans les bordels japonais
07 octobreSociété – Le fléau de la prostitution frappe à nouveau. Alors que récemment, un réseau de bordels sud-coréens était démantelé aux Etats-Unis, des centres de massage étaient ouverts accueillant des dizaines de jeunes femmes en provenance de Corée du Sud, voici qu’un nouveau réseau vient d’être démantelé, mais cette fois-ci plus proche de la Corée, au Japon. La police métropolitaine de Séoul a mis la main sur six proxénètes dont une jeune femme de 35 ans dénommée Choi, ainsi que seize femmes coréennes qui exercent le métier de prostitués dans des salons nippons. En coopération avec la police japonaise, les policiers sud-coréens ont également pu arrêter deux japonaises dont une femme dénommée Suzuki âgée de 45 ans qui tient un bordel de Tokyo. Le deal était simple : les proxénètes donnaient un emploi aux jeunes femmes leur garantissant que leur identité ne serait jamais dévoilé et leur promettant jusqu’à 30 millions de wons par mois. D’après les livres de compte retrouvés, les proxénètes auraient touché près de 100 millions de wons par mois entre mars et septembre 2010. Suzuki, une coréenne nationalisée japonaise aurait obtenu 1 milliards de wons entre août 2010 et août 2011. Dans certains cas, des hommes filmaient les scènes avec les prostitués et redistribuaient les vidéos à travers tout le pays. Le problème de ces réseaux est que les proxénètes endettent les prostitués en leur prêtant de l’argent, souvent pour des opérations de chirurgie esthétique, des billets d’avion ou les dépenses en téléphone. Chaque prostitué, malgré les « 30 millions mensuel promis », était endetté de l’ordre de 6 à 10 millions de wons.
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