Corée du Sud : remariage et premier rapport
25 janvierSociété – En Corée du Sud, le sexe, c’est tabou. Tout le monde sait que les hommes trompent fréquemment leur femme et parfois vice-versa, mais personne ne dit rien. Les sex-shops sont invisibles, mais l’industrie du film porno marche ici plus qu’ailleurs. Les couples ne vivent que très rarement ensemble avant le mariage et préfèrent souvent rester chez leur parent. Le sexe dans le couple devient de fait un premier tabou et commence souvent dans une chambre de motel, à l’ombre des regards, en fin de soirée arrosée ou dans un après-midi, pendant quelques dizaines de minutes. Du coup, les agences matrimoniales ont mené l’enquête concernant les personnes divorcées et qui souhaitent à nouveau rencontrer l’âme sœur. Et il semblerait que les hommes soient beaucoup plus ouverts à une relation sexuelle dès les premiers instants de la rencontre que les femmes.
64.4% des hommes divorcés estiment en effet qu’ils n’iraient pas contre le fait que leur partenaire leur propose un premier rapport après seulement quelques jours ensemble, alors que plus de la moitié des femmes divorcées (57.6%) interrogées seraient contre (selon Biennale et Only-you, deux agences matrimoniales). Seulement 20.1% des hommes refuseraient, 3.2% y verraient un motif de séparation et 12.1% conseilleraient à leur partenaire de prendre leur temps. Seulement 14.4% accepteraient un premier rapport, 24% conseilleraient de repousser ce premier acte et 4% y verraient un motif de séparation.
Par ailleurs, les hommes divorcés comptent accélérer le processus avant le mariage. La période de flirt doit, pour 48.5% d’entre eux, être plus courte que lors de leur premier mariage. 31.7% estiment qu’elle doit être de la même durée et 19.8% veulent davantage prendre leur temps. Pour 37.8% des femmes, la période doit être identique à celle de leur premier mariage, 36.1% veulent aller plus vite et 26.1% plus lentement. Et lorsqu’il s’agit de comparer un remariage à un premier mariage, les hommes estiment en majorité (37.8%) que leur seconde femme doit être identique à leur première épouse, 27.3% doutent davantage de leur partenaire, 15.5% ne voient pas de côté mystique autour de leurs partenaires et 11.7% estiment que leur partenaire n’avait rien de spécial. 35.3% des femmes estiment qu’elles doutent davantage de leur nouveau mari, 25.2% estiment qu’il n’a rien de spécial, 20.2% pensent qu’il y a moins de côté mystique autour du nouvel époux, et 10.1% voient leur partenaire comme une personne banale.
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