Corée du Sud : t’es d’accord ou tu disparais ?
17 janvierMédia – C’est une drôle de méthode que la KCTA, autrement dit l’association des chaînes câblées télévisées en Corée du Sud, a utilisé pour mettre la pression sur la chaîne KBS2 hier. Les opérateurs ont en effet décidé de suspendre la transmission de cette chaîne, une des principales chaînes locales, afin de mettre la pression sur KBS dans le cadre de la négociation des tarifs de transmission. Depuis 15h hier, plus de 15 millions de téléspectateurs abonnés au câble n’ont plus accès à cette chaîne. Pour le KCTA, il est hors de question de prendre en charge les frais de transmission des chaînes, ce qui provoquerait évidemment un gonflement des prix des abonnements pour les téléspectateurs. Pour information, KBS touche 2 500 wons par abonnement mensuel souscrit par les foyers sud-coréens.
Pourquoi seulement KBS2 et pas KBS1 ? Tout simplement parce que la première opère des campagnes publicitaires. Mais MBC et SBS, deux principales chaînes du pays, ne sont pas à l’abri d’un tel événement, les discussions en cours étant censées déterminer la position du KCTA quant à une possible interruption des programmes. Cette pression avait déjà été le théâtre d’une interruption des transmissions en haute définition des chaînes KBS, MBC et SBS pendant quelques jours, assez en tout cas pour obtenir ce qu’il souhaitait de la part des chaînes. Parallèlement, le KCTA a lancé une pétition auprès de la commission des communications coréennes et attend d’atteindre le million de signatures avant de proposer à l’Assemblée nationale une révision de la loi les obligeant à verser des frais de retransmissions des chaînes terrestres.
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