Corée du Sud : pire que la loi Cendrillon
01 févrierLoisirs – En plus de ne plus pouvoir jouer la nuit (interdiction pour les moins de 18 ans de jouer entre minuit et 6 heures), les jeunes Coréens voient planer une nouvelle menace au-dessus de leur tête : une interdiction d’enchaîner plus de deux heures devant un jeu vidéo ou de jouer plus de trois heures de manière quotidienne. Cette menace émane tout droit du ministère de l’éducation, des sciences et des technologies, qui ne se satisfait apparemment pas du couvre-feu imposé par le ministère de la culture (surnommée la « Loi de Cendrillon »). Une mesure qui a mis un coup de bâton derrière la tête des cyber-cafés (obligeant certains à fermer ou à revoir leurs horaires d’ouverture et laisser tomber le 24h/24h), après la gifle donnée par le boom du marché des smartphones et autres tablettes, nouvelles sources de loisirs des plus jeunes générations. En effet, pour information, l’âge de la première expérience de jeu vidéo en Corée du Sud est passé de 5 ans en 2009 à 4,8 ans en 2011, avec une fréquence de jeu de 3,7 fois par semaine pour les 3-9 ans contre 3 fois pour les 9-18 ans.
L’an dernier, les médias rapportaient que les tournois de jeux vidéo qui rassemblent des milliers de fans coréens étaient considérés comme le « deuxième sport » national. Des chaînes câblées sont même consacrées à certains jeux comme Starcraft par exemple. Mais pour les experts en psychiatrie, adopter les jeux dès le plus jeune âge (3-6 ans) peut avoir un impact négatif sur le lobe frontal et provoquer un développement anormal du cerveau, le lobe frontal étant entre 3 et 6 ans une partie du cerveau qui se développe extrêmement rapidement et qui permet de juger, de penser et de se concentrer. Autre souci, la violence et le sexe, beaucoup trop présent dans les jeux vidéo et malheureusement accessible par les plus jeunes.
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