En trois ans, c'est le plus bas taux de croissance que la péninsule sud-coréenne ait connu. La banque de Corée rapporte que la Corée du Sud a vu son produit intérieur brut augmenter de 2% en 2012, les trois indicateurs économiques que sont la fabrication, la production et la construction ont ralenti de manière continue. Parallèlement, après révision des données, la banque accorde 0.1 point de plus aux performances de 2011 pour un taux de croissance officialisé à 3.7%. Sur 2012, la Corée du Sud est la 15e économie mondiale, juste derrière l'Espagne et le Mexique, et juste devant l'Indonésie (!) et la Turquie (source : fonds monétaire international). Pour ce qui est de son revenu national brut de 2012, la croissance est également très légère à +2.6%, soit un revenu moyen par habitant de 22 708 dollars (contre 22 451 dollars en 2011). Le pire secteur est définitivement la construction qui, pour la troisième année consécutive, est dans le rouge : -1.6%. Pour ce qui est des services, la croissance est un peu moins importante que l'année précédente avec 2.5% (contre 2.6% en 2011) et la fabrication a bien ralenti : +2.2% contre +7.3%. Et bien que le ralentissement économique mondial ne se soit fait sentir que légèrement sur les exportations (+4.2%), cela n'a pas suffit à donner un coup d'accélérateur à une économie de moins en moins puissante (en 2011, la croissance des exportations était deux fois supérieure à 2012). Les dépenses publiques ont par ailleurs bien augmenté (+3.9% contre +2.1%) alors que les dépenses privées (consommation) n'a augmenté que de 1.7% (contre 2.4%). Pour 2013, les prévisions ont du coup été revue à la baisse par la banque centrale, passant ses estimations de +3.2% (octobre 2012) à +2.8%.
Une autre mauvaise nouvelle vient également frapper la Corée du Sud. Selon une enquête de la fédération des industries coréennes (équivalent du Medef en France) qui s'appuie sur 46 experts de groupes de réflexion, d'agences spécialisées et d'institutions financières, le gouvernement a tout intérêt à revoir à la hausse son budget en accordant un supplément de 13 300 milliards de wons (11 milliards de dollars). 70% d'entre eux estiment que ce supplément doit servir à stimuler l'économie locale avant tout autre chose.13 300 milliards de wons, c'est quasiment le montant du budget supplémentaire accordé par l'Etat juste après la crise financière asiatique de 1998. Les experts estiment que sur le premier semestre, la Corée devrait connaître une croissance très faible de +1.9% pour une année autour de +2.7% (proche des estimations revues de la banque de Corée). Les principales raisons viennent selon eux de la crise continuelle qui s'abat sur la zone euro (41.3%), le lancement de l'Abenomics, la politique économique selon Shinzo Abe, premier ministre japonais (41.3%), le ralentissement de la croissance des pays émergents, dont la Chine (17.4%) et la chute des taux de change pour les devises étrangères (13%). Un résultat intéressant sort cependant de cette enquête : 56% estiment que la Corée du Sud devrait connaître, comme le Japon, une longue décennie de croissance ralentie voire de récession. Le même nombre d'experts voit la crise économique mondiale s'arrêter après 2015, alors de 28.3% misent sur 2014 et 15.2% sur le second semestre 2013.
Une autre mauvaise nouvelle vient également frapper la Corée du Sud. Selon une enquête de la fédération des industries coréennes (équivalent du Medef en France) qui s'appuie sur 46 experts de groupes de réflexion, d'agences spécialisées et d'institutions financières, le gouvernement a tout intérêt à revoir à la hausse son budget en accordant un supplément de 13 300 milliards de wons (11 milliards de dollars). 70% d'entre eux estiment que ce supplément doit servir à stimuler l'économie locale avant tout autre chose.13 300 milliards de wons, c'est quasiment le montant du budget supplémentaire accordé par l'Etat juste après la crise financière asiatique de 1998. Les experts estiment que sur le premier semestre, la Corée devrait connaître une croissance très faible de +1.9% pour une année autour de +2.7% (proche des estimations revues de la banque de Corée). Les principales raisons viennent selon eux de la crise continuelle qui s'abat sur la zone euro (41.3%), le lancement de l'Abenomics, la politique économique selon Shinzo Abe, premier ministre japonais (41.3%), le ralentissement de la croissance des pays émergents, dont la Chine (17.4%) et la chute des taux de change pour les devises étrangères (13%). Un résultat intéressant sort cependant de cette enquête : 56% estiment que la Corée du Sud devrait connaître, comme le Japon, une longue décennie de croissance ralentie voire de récession. Le même nombre d'experts voit la crise économique mondiale s'arrêter après 2015, alors de 28.3% misent sur 2014 et 15.2% sur le second semestre 2013.