Il est loin le contrat nucléaire perdu aux Émirats Arabes Unis par le consortium mené par EDF et GDF au profit du consortium sud-coréen mené par KEPCO pour 20,4 milliards de dollars, première tranche d'une commande qui se dirigeait vers les 40 milliards. C'était il y a un peu plus de trois ans. Depuis, de l'eau est passée sous les ponts. Et voici qu'aujourd'hui, la France prend sa revanche sur la Corée du Sud. Le montant reste un peu moins élevé que fin 2009 (au niveau des perspectives de développement à venir), mais le contrat permet à l'hexagone de prouver ses compétences aux yeux du monde. Le consortium franco-japonais, mené par Areva et Mitsubishi Heavy Industries, a remporté une commande de 22 milliards de dollars de la part des autorités turques pour la construction de quatre centrales nucléaires à proximité de la Mer Noire. En face, le consortium sud-coréen et le consortium chinois n'ont pas fait le poids face à un double consortium qui promet de lever suffisamment de fonds pour ce projet via la vente d'électricité produite dans ces centrales à des sociétés turques. Le gouvernement japonais a également promis de supporter financièrement, en substance, le projet. L'accord sera annoncé officiellement dans les jours qui viennent, dans le cadre d'une rencontre entre les dirigeants turcs et nippons.
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