Des rues colorées pour diminuer la criminalité
22 août
C'est une idée plutôt originale mais qui a l'air de porter ses fruits. Le CPTED (prévention du crime par le design environnemental) a gagné en popularité au sein des quartiers de Séoul dont certaines rues se montraient de plus en plus insécurisées une fois la nuit tombée. Le concept est tout simplement d'apporter des couleurs claires dans les rues de Séoul, que ce soit sur les murs, les poteaux électriques ou le goudron. Histoire de changer du gris morose des anciennes bâtisses de la capitale. Dans le quartier de Mapo par exemple, à l'Ouest de Séoul et à deux pas du quartier financier de Yeouido, la "Salt Road" (Yeomni-dong) a complètement changé d'aspect grâce à une centaine de résidents qui ont tour à tour pris leurs pinceaux et brosses pour redonner vie à leur rue dont la sécurité n'était assurée que par quelques caméras de surveillance, disposées par-ci par-là.
La police assure que le taux de criminalité de cette rue auparavant très sombre a considérablement diminué après que les habitants aient décidé d'apporter un peu de "lumière" à leur quartier. Ces projets qui commencent à voir le jour un peu partout coûterait environ 575 millions de wons (380 000 euros), d'après de premières estimations. Dans le quartier de Seongbuk également, le "charpentier de voisinage", un dénommé Park Hak-Ryong, a décidé en 2008 de prendre ses outils afin de réparer les toits des maisons, les gouttières et toutes les installations désuètes du quartier. Accompagné d'autres charpentiers et réparateurs, ils ont ainsi su redonner vie à un quartier qui n'attirait plus grand monde de part son insécurité.
La police assure que le taux de criminalité de cette rue auparavant très sombre a considérablement diminué après que les habitants aient décidé d'apporter un peu de "lumière" à leur quartier. Ces projets qui commencent à voir le jour un peu partout coûterait environ 575 millions de wons (380 000 euros), d'après de premières estimations. Dans le quartier de Seongbuk également, le "charpentier de voisinage", un dénommé Park Hak-Ryong, a décidé en 2008 de prendre ses outils afin de réparer les toits des maisons, les gouttières et toutes les installations désuètes du quartier. Accompagné d'autres charpentiers et réparateurs, ils ont ainsi su redonner vie à un quartier qui n'attirait plus grand monde de part son insécurité.
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