C'était une première pour la Corée du Sud. Si les pluies artificielles sont effectuées un peu partout dans le monde pour des raisons variées, le pays du Matin clair effectuait vendredi dernier sa première expérimentation au-dessus de la mer Jaune afin de contrer les nuages de particules fines en provenance de Chine (voir La Corée teste la pluie artificielle pour baisser la pollution).

Mais cela n'a apparemment pas fonctionné comme prévu. Le ministère de l'environnement et l'administration météorologique coréenne ne sont pas arrivés à leur fin.


L'avion spécialisée dans la pluie artificielle, propriété de l'administration météorologique, a décollé vendredi matin pour projeter, à 100km au sud-ouest de Gunsan, un port de la province du Jeolla du Nord, de l'iodure d'argent, un produit chimique qui augmente les précipitations en récupérant de la vapeur d'eau. Si la taille des précipitations a augmenté dans les nuages de la zone, pas une goutte de pluie ni un flocon de neige n'a été aperçu par les observatoires météorologiques, qu'ils soient maritimes ou terrestres.


Malgré la tournure négative des événements, le gouvernement ne baisse pas les bras et compte poursuivre les recherches dans ce domaine. D'ailleurs, une légère pluie brumeuse de plusieurs minutes ainsi que des nuages de pluies ont été détectés depuis un véhicule d'observation mobile à Yeonggwang, à 322 km au sud de Séoul.

Des phénomènes qui font aujourd'hui l'objet d'analyses approfondies. Les conclusions définitives de cet échec seront rendues publiques à la fin du mois de février. En 2019, quatorze autres expérimentations de ce type auront lieu.